lundi 3 mai 2010

PARABOLE

« Il[1] a fait descendre du ciel une eau qui a coulé en torrents selon leur importance[2] et le courant a porté à sa surface une écume abondante. Et de sur quoi ils attisent le feu pour obtenir une parure[3] ou un ustensile,[4] une écume semblable.[5] Ainsi Allah représente en parabole le Vrai et le faux. Quant à l’écume, elle s’en va au rebut et quant à ce qui profite aux gens,[6] il demeure dans la terre. Ainsi Allah propose les paraboles. »[7]
Kachrid (Kechrid) précise :
« Dans ce verset 17 se trouve l’une des plus belles paraboles du Coran[8]. Le Verbe divin[9] est comparé à l’eau du ciel. Au contact du Coran,[10] l’humanité se réveille et, selon l’intensité de la foi de ceux qui y ont cru,[11] se déclenchent des forces plus ou moins grandes de même que l’eau fait couler des torrents inégaux en force et en étendue.
Au dessus de l’eau des torrents se forme une écume légère et abondante de même que les métaux précieux et usuels sont surmontés d’une écume (la gangue) quand on les fait fondre.
Le regard est aussitôt frappé par cette écume abondante mais sans aucune valeur et appelée à disparaître rapidement et sans laisser de trace.
C’est là le symbole de toutes les fausses valeurs, des hypocrites et des ostentateurs.
C’est pourtant ce que l’on ne voit pas de prime abord qui demeure en terre et rend service aux gens. C’est l’eau et les métaux purifiés de leur gangue qui sont la vérité. Tout le reste n’est qu’une écume éphémère.
L’écume superficielle s’en va et la bonne matière reste au fond du creuset ».[12]


[1] Allaah (Dieu).
[2] Ou prédestination selon la traduction de Kachrid (Kechrid).
[3] Métal précieux, bijoux.
[4] Un objet utile selon la traduction de Kachrid (Kechrid).
[5] Se dégage une écume pareille.
[6] Ce qui est utile aux Hommes selon la traduction de Haamid Allaah (Hamidullah).
[7] Alqoraane (Le Coran), sourate 13 (chapitre 13), Arra’d, Le Tonnerre, aayate 17 (verset 17).
[8] Qoraane
[9] D’Allaah.
[10] Qoraane.
[11] Qui croient.
[12] Salaah Addine Kachrid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Coran, Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 324 (note de bas de page, sourate 13, Arra’d, Le Tonnerre).
Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/

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