Elle est arrivée il y a de nombreuses années dans cet ensemble de bâtiments dits « sociaux » désigné par le vocable « cité »,[1] pour personnes reléguées en marge de la ville.
Une « cité » où des entreprises parquaient des salariés, en grande majorité immigrés et où des services « sociaux », dans un esprit dit de « diversité »,[2] y envoyaient des « cas » dont les dossiers avaient été « favorablement examinés par la commission compétente ».
Avec le temps et l’extension des programmes « urbanistiques », le terrain sur lequel est posée la « cité », a commencé à attirer les convoitises.
Il fallait faire le vide.
Presque tous les résidents ont été obligés d’aller ailleurs, dans des « cités » d’où ils seront chassés plus tard pour « rénovation » ou autres.
Les appartements ont été murés au fur et à mesure du départ des occupants et le côté dépotoir, désagrégation et décomposition de la « cité » a été consolidé afin de pousser les restants à dégager.
Ses enfants sont partis.
Son époux à la retraite attend que des associations, subventionnées par la « droite » ou par la « gauche », lui fassent des propositions décentes de relogement pour ses vieux jours avec son épouse si Allah prolonge leur existence ici-bas.
De temps à autre, pour ne pas déroger à la « tradition », certaines « cités » pour « immigrés »[3] sont investies par des «forces de l’ordre» en armes, et des «journalistes» – convoqués pour la circonstance – armés de préjugés, d’appareils photos et de caméras.
Couvre feu.
État de siège.
Il faut mettre au pas les «sauvageons»[4] et la «racaille»,[5] neutraliser les meutes des «hors-la-loi», présenter le « travail » accompli pour défendre «la République et les Droits de l’Homme», montrer les coups de filet dans l’intérêt de la «Liberté» et de la «Civilisation».
Des commentateurs et tateuses, diffamateurs et mateuses, chroniqueurs et niqueuses, collaborateurs et rateuses, discoureurs et coureuses, chieurs et pisseuses, serviteurs et viteuses de magnats de médias dont ils exécutent les ordres, déversent des mots brouillés, salis, enlaidis, abîmés, falsifiés, contaminés, détournés, souillés, trahis, dénaturés, pourris, nauséabonds afin d’entretenir l’ignorance,[6] en agissant pour la conne science universelle.[7]
Des images accompagnent le vomi.
La chasse aux immigrés est ouverte tout le temps.[8]
L’appartement qu’elle occupe est le dernier encore disponible dans le bâtiment.
Paisible, elle vaque à ses activités qui lui procurent de profondes satisfactions, surtout quand elle cuisine.
Lorsqu’elle prépare un couscous[9] par exemple, c’est beaucoup plus qu’une recette de cuisine.
C’est un parcours à travers le temps et l’espace.
Elle se sent comme en communication avec la semoule[10] fine dès qu’elle la libère du paquet,[11] et qu’elle commence à la caresser en la répartissant dans un plat profond.
Les sons et les images qui lui parviennent alors, font partie d’une immémoriale harmonie.
Elle arrose la semoule d’eau chaude dans laquelle elle prend le soin d’ajouter du sel et mélange[12] patiemment pour que les grains soient bien détachés.
Se peut-il que ces grains soient pour elle plus précieux que des perles ?
Ses doigts s’enfoncent avec douceur dans la semoule lorsqu'elle est tiède déclenchant de multiples sensations.
Et par une sorte d’alchimie, les ondulations de la semoule offrent un ruissellement de bien-être, une grâce, une fabuleuse fresque qui sent l’aube de la Vie.
Elle met la semoule dans la partie supérieure de la couscoussière qui fait « passoire ».[13]
Dans la partie basse cuisent la viande et les légumes.[14]
Au bout d’un moment de cuisson, la semoule est répartie de nouveau dans le plat et rafraîchie d’un verre d’eau pour faire gonfler encore les grains et mieux les détacher.
L’opération est renouvelée en y ajoutant du beurre ou du « smne ».[15]
La viande et les légumes qui cuisent dans la marmite exigent aussi une attention soutenue.
La viande[16] est nettoyée comme il se doit, coupée en morceaux, mise dans la partie basse de la couscoussière avec des oignons émincés, du persil, de la coriandre[17] hachés, du safran, du poivre, du sel, de l’huile d’olive en quantité suffisante pour avoir une sauce onctueuse à l’arrivée.
Elle laisse revenir puis cuire avec des tomates coupées en morceaux, des carottes, des navets et de l’eau.
Lorsque c’est presque cuit, elle ajoute des morceaux de citrouille,[18] des fèves fraîches[19] et à la fin, une petite boîte de pois chiches déjà prêts.
Pour servir cette merveille, elle prépare un plat adéquat qui accueillera la semoule avec la viande, les légumes et la sauce par dessus.[20]
Après la prière du coucher du soleil,[21] elle s’est étendue pour se reposer un peu.
Là voilà petite fille au milieu de l’herbe, des coquelicots et des marguerites qui couvrent le champ où elle retrouve les filles et les garçons du village.
Les enfants sont à peine visibles. La joie des retrouvailles explose. Ils font le plein des couleurs et des parfums, courent au milieu des oiseaux, s’allongent sous le ciel, contemplent l’infinie limpidité et sentent profondément cette coulée de paix.[22]
Elle a commencé son existence ici-bas de l’autre côté de la mer blanche intermédiaire,[23] au Mghrib,[24] colonisé par la France et l’Espagne et divisé entre les intérêts de différents États colonialistes.
Elle est originaire du Nord.
Du Rif.[25]
Comme ‘Abd Lkrim Lkhttabi,[26] dirigeant de la Résistance, à la tête de la République dans les années vingt.[27]
Face à la Résistance victorieuse des Indigènes,[28] le colonialisme hispano-français,[29] soutenu par d’autres, a mobilisé une soldatesque de plusieurs centaines de milliers d’hommes, avec des moyens de destruction des plus sophistiqués[30] à l’époque.
Horreurs.
Terreurs.
Carnages.
Abjections.
Orgies exterminatrices.
Avilissements.
Le criminel Pétain,[31] qui a dirigé les opérations, s’est illustré dans les massacres.
Le sinistre Franco[32] a fait ses premières classes d’assassin à cette époque.
Les tueurs ont pavoisé.[33]
‘Abd Lkrim a été arrêté et déporté par le colonialisme français, dans l’Ile de la Réunion en 1926.
La Résistance continue.
Depuis toujours.
Partout.[34]
Le colonialisme et l’impérialisme ont modifié des modes de vie de populations colonisées et dominées.
Des massacres ont été perpétrés.
Des crimes multiples.
Des pillages.
Des usurpations.
Des tortures.
Des viols.
Des transgressions sans nombre.
Des humiliations.
La terreur.
La désagrégation planifiée.
Le désarroi répandu.
Les déséquilibres provoqués.
L’harmonie mutilée.
La mémoire infectée.
La décomposition alimentée.
Des modes d’organisation ont été transformés.
D’autres critères ont été introduits.
Un nouvel ordre des choses a été instauré avec des données qui ont contribué à changer la réalité et les représentations.
Les « empires coloniaux » ont peut-être disparu, mais pas les effets du colonialisme et les méfaits de l’impérialo-sionisme et consorts continuent.
Le système colonialiste et impérialiste de France a imposé à des populations entières de par le monde de chercher des moyens de subsistance dans des conditions inimaginables. Beaucoup parmi elles, rurales, se sont trouvées dans des faubourgs de villes nouvelles coloniales, contraintes de s’adapter à des modes de survie dans des bidonvilles. Ces populations ont connu la transplantation forcée dans leur pays d’origine, avant qu’elles ne soient poussées à le quitter parfois. Le système néo-colonial mis en place par la suite et qui sévit toujours, a accéléré les migrations vers les métropoles. Le processus migratoire ne peut pas être compris en occultant l’histoire de la transplantation d’êtres de sociétés rurales, d’êtres colonisés, maintenus dans l’ignorance, dépossédés, sans moyens dans des sociétés industrialisées qui par de multiples mécanismes ont imposé et imposent leur oppression.
La France a eu recours à la main d’œuvre colonisée et transplantée en métropole[35] et il a fallu attendre le septennat de Valéry Giscard d’Estaing[36] pour que des travailleurs immigrés, dans le cadre dit du regroupement familial, puissent entreprendre des démarches afin de demander l’autorisation de faire venir leurs femmes et leurs enfants.
Les forces de l’oppression ont installé des serviteurs dits « dirigeants » des « états souverains du tiers-monde » dont le rôle principal est de défendre par tous les moyens « l’indépendance dans l’interdépendance. »
Autrement dit, de veiller à écraser la Résistance des Indigènes.[37]
De répandre la corruption, la servilité, les compromissions, les trahisons, les crimes et autres
En revenant de sa courte incursion dans l’enfance, elle repense à sa traversée de l’Espagne pour s’installer en France.
Des années après l’octroi de « l’indépendance dans l’interdépendance » au pays où elle a commencé son existence ici-bas, elle s’est exilée comme son époux qui a été obligé de le faire avant son mariage.
« L’indépendance dans l’interdépendance » a prévu pour lui le salariat en France, sur les chaînes de l’industrie automobile.
Et même pour ça, il fallait être « pistonné ».
Un « intermédiaire » se chargeait de sélectionner les partants pour la France.
Autrefois, cet « intermédiaire » travaillait comme subalterne dans un service de « maintien de l’ordre ».
Il a bien connu un colonialiste du BAI (Bureau des Affaires Indigènes).[38]
Ce colonialiste a réintégré la métropole et s’est illustré dans le domaine des « musulmans nord africains »[39] qu’il appelle aussi les bougnoules, les melons, les ratons, les terroristes[40], la merde.
C’est un « spécialiste » du « maintien de l’ordre ».
Le subalterne devenu lui aussi un personnage « important » avec « l’indépendance dans l’interdépendance », trouve auprès du colonialiste le soutien nécessaire afin de procéder à la traite des salariés, tenus de payer pour « services rendus ».
Le colonialiste touche sa part comme d’autres à la « tête de l’état » exportateur de main d’œuvre.[41]
Tout cela fait partie de l’histoire de cette femme.
Une histoire très ancienne.
Une histoire qui remonte à l’aube de la Vie.
Cette femme sait d’où elle vient et où elle va.
Elle participe à la Marche.
Depuis combien de temps ?
Quelle distance a-t-elle parcouru ?
Pour elle, le temps ne compte pas et elle ne mesure pas l’espace.
Un immense souffle est en elle.
Le but est dans son cœur.
Ce qui doit être sera.[42]
Elle est en mouvement dans le temps et dans l’espace, pour un temps et un espace AUTRES.
Des moyens dits « d’information », c'est-à-dire des médias aux ordres, ne parlent des « immigrés » que pour leur attribuer tous les maux qui touchent la société dite « d’accueil ».
Lorsque ces médias parlent des « immigrés », ils sous entendent les « maghrébins voleurs », les « arabes violeurs », les « musulmans terroristes ». Ils éructent, sèment la souillure, la pourriture, la puanteur, perdent tout sens de la retenue et usent de toutes les horreurs.[43]
Les rafles se succèdent.
Les humiliations.
Le mépris.
Les insultes.
Les ratonnades.
Les appels aux crimes pour « défendre la Civilisation contre la Barbarie ».
La femme poursuit son cheminement.
Ses filles ont connu la guerre contre le foulard porté par des croyantes[44] dans les établissements scolaires.
Des personnes dites « enseignantes »[45] ordonnent aux filles qui le portent de le retirer et de ne plus le mettre.
Les insanités de toujours sont débitées contre l’Islam, les jeunes musulmanes françaises, leurs parents et autres.
« Dans le pays des droits de l’Homme[46] et du Citoyen, dans l’État de Droit, dans la Démocratie Avancée, des parents se permettent de porter atteinte à la LIBERTÉ de leurs enfants en les obligeant à porter le foulard islamique.
La France ne saurait tolérer ce crime.
C’est une menace grave contre la Laïcité.
Si nous reculons, c’est Munich, le recul face à Hitler.[47] C’est la victoire des ténèbres.
Le foulard de l’islam est un signe d’oppression. Le temps de la résistance est arrivé.
Il faut que les jeunes filles dénoncent leurs parents pour le triomphe de la LIBERTÉ.
Des individus de mauvaise foi[48] veulent savoir pourquoi les porteurs de la kippa juive ou des chaînes avec l’étoile[49] jaune en or par exemple restent libres de les porter dans un État Laïc. Nous disons à ces individus de mauvaise foi que la kippa juive ou les chaînes avec l’étoile jaune en or sont des signes d’appartenance et d’identité, non d’oppression.
Ces individus de mauvaise foi se demandent aussi pourquoi les porteurs de la croix restent libres de la porter dans l’État Laïc.
Nous disons à ces individus de mauvaise foi que la croix est aussi un signe d’appartenance et d’identité, non d’oppression.
Ces individus de mauvaise foi veulent exterminer la culture Judéo-Chrétienne de l’État Laïc. »
À l’époque, le premier ministre[50] de « gauche », du président[51] de la République de « gauche », a déclaré :
« Nous devons tous rejeter ce foulard[52] en ce qu’il est moins le signe d’une foi que d’une aliénation. »
Un jeune militant[53] de « gauche » a renchéri :
« Le jeans emportera la victoire contre le foulard. »[54]
Les « civilisés » n’arrêtent pas d’appeler à la guerre et de la mener sur tous les fronts contre l’Islam.[55]
Une hystérie entretenue depuis toujours.
En toute LIBERTÉ.[56]
Aujourd’hui adultes, les enfants de cette femme sont attachés à l’Islam.[57]
« Ce ne sont pas les musulmans qui font la grandeur de l’Islam, c’est l’Islam qui fait la grandeur des musulmans ».
Elle regarde le jour qui s’en va et sent la nuit qui arrive.
Alternance.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Flots de pensées.
Jeune épouse,[58] elle était obligée d’attendre l’autorisation de la France pour rejoindre son époux en France.
À la fin de son congé annuel qu’il passait avec elle, l’époux retournait au travail à l’usine en banlieue parisienne et retrouvait sa place au foyer pour travailleurs immigrés où il était hébergé.
Jeune mère, elle a attendu encore que l’autorisation lui soit accordée par les autorités « compétentes » afin qu’elle puisse séjourner en France.
Les premiers enfants ont commencé à grandir lorsque l’autorisation de « franchir la frontière » a enfin été accordée.
D’autres enfants sont nés en France.
En arrivant dans ce pays, elle a eu un hébergement dans une « cité » qu’elle a quitté pour l’appartement actuel où son séjour après de nombreuses années va bientôt prendre fin.
Elle sait qu’elle va partir.
Elle est prête.
Les uns partent.
Les autres arrivent.
L’impermanence ici-bas.
La permanence dans l’au-delà.
Gloire à Allah, Seigneur des Univers.[59]
« Qu’ai-je à faire avec les biens de ce monde ?
Je suis comme un voyageur qui s’étend à l’ombre d’un arbre ; le soleil en tournant le rejoint, et il quitte cet arbre pour n’y plus revenir. »[60]
BOUAZZA
[1] Des Habitations dites à Loyers Modérés (H.L.M.) dont certaines servent plus particulièrement à entasser des familles issues du processus migratoire (principalement d’Afrique du Nord et d’autres régions d’Afrique).
[2] Le terme sert depuis belle lurette, mais certains semblent le « découvrir » et en font un usage immodéré pour alimenter la confusion.
[3] Une grande partie, pour ne pas dire la presque totalité, est de nationalité française mais le mot « immigrés » est préféré parce que plus « opérationnel » et sous-entend « islam » ce qui, pour les ennemis de l’Islaam, permet toutes les agressions.
[4] Vocable de « gauche ».
[5] Terme de « droite ».
[6] Aljahl.
[7] Ne pas confondre avec Conscience Universelle.
[8] Se reporter à mon texte intitulé « L’identité ».
[9] Tt’aame, ksksou.
[10] C’est toujours le cas.
[11] Autrefois au village, la semoule n’était pas achetée en paquet mais confectionnée par les mères et les filles à partir du blé semé et récolté par les pères et les fils.
[12] Avec un ustensile ou avec les mains.
[13] Ainsi la semoule reçoit, pour la cuisson, la vapeur qui monte de la partie basse de la couscoussière.
[14] Dans la marmite, on peut mettre seulement de l’eau lorsque la viande et les légumes sont mis dans une « cocotte minute » pour « gagner du temps. »
[15] Beurre salé et conservé pendant des mois, voire des années pour qu’il se bonifie.
[16] Poulet de campagne, agneau ou boeuf.
[17] Qzbour (le « r » roulé).
[18] Sans enlever la peau.
[19] Qu’on trouve congelées également.
[20] Se reporter à mon texte intitulé « Grains de semoule ».
[21] Almaghrib (le « r » roulé).
[22] De salaam.
[23] Albahr alabyad almoutawassite, la mer méditerranée.
[24] Au Maroc.
[25] Région montagneuse au nord de ce qui constitue les montagnes dites du « Moyen Atlas » au Maroc.
[26] ‘Abd Alkarim Alkhattabi.
[27] Selon le calendrier dit Grégorien.
[28] À Anoual en particulier et ailleurs aussi.
[29] Qui craignait de perdre le sultanat et de ne plus pouvoir se référer au « protectorat » consenti par le sultan pour « justifier » le massacre des populations imposé donc par « l’obligation » de protéger l’institution sultanienne (devenue avec « l’indépendance dans l’interdépendance », monarchie héréditaire dite de « droit divin »).
[30] L’aviation a été terrifiante.
[31] Président de la République française durant l’occupation par l’Allemagne (Régime de Vichy, 1940-1944).
À cette époque, des « résistants français » fuyaient la France occupée pour s’installer au Maroc colonisé par la France qui envoyait des marocains colonisés (et des colonisés d’autres contrées) combattre l’Allemagne pour libérer la France !
Pendant la guerre dite de « 14-18 », la France colonialiste au Maroc envoyait déjà des marocains colonisés (et des colonisés d’autres contrées) combattre l’Allemagne pour libérer la France !
[32] Chef de l’État espagnol de 1939 à 1975.
[33] Ceux d’aujourd’hui pavoisent également.
[34] Se reporter à mon texte intitulé « Échanges ».
[35] Aujourd’hui, beaucoup continuent d’essayer d’arriver et de s’établir ici ou ailleurs, même s’il n’est pas fait appel à eux, pour tenter de fuir les misères des pays d’origine où les « gouvernements » dits « indépendants » sont au service des intérêts de ceux qui les ont mis en place à cet effet (voir mon texte « Les dons de la mère »).
[36] Président de la République en France de 1974 à 1981.
[37] Se reporter à mon texte intitulé « L’indépendance dans l’interdépendance. »
[38] Aux USA (United States of America), pays du génocide des populations dites Indiennes, de l’esclavagisme et d’innombrables autres horreurs à travers le monde, il y a aussi le BAI (Bureau des Affaires Indiennes).
[39] Les noraf.
[40] Les Résistants sont appelés terroristes. L’Allemagne hitlérienne les appelait ainsi également.
[41] Des jeunes qui n’ont rien coûté à la métropole et qui constituent une main d’oeuvre immédiatement exploitable et corvéable à merci.
[42] Se reporter à mon texte intitulé « Ainsi parle un Musulman de France né au Maroc », daté de 1992, p.79.
[43] Se reporter à mon texte intitulé « Jusqu’au bout ».
[44] Beaucoup préfèrent les termes de « tchador » et de « voile » qu’ils trouvent plus « opérationnels ».
[45] Parmi elles, certaines se roulent des pelles et se tripotent en public, s’envoient en l’air partout, se livrent à toutes sortes d’enculeries et multiplient les explorations anatomiques.
Très ouvertes au sexe « sans frontières », elles tiennent à souligner qu’elles sont très attachées au « respect des autres », au « droit à l’émancipation » et soutiennent par exemple les « travailleuses du sexe », les putes, pour la « défense du droit au travail ».
Quelques unes, des femelles, parfois épouses, mères ou sœurs tiennent à souligner qu’elles ne sont pas des putes parce que lorsqu’elles baisent avec tout le monde, elles le font gratuitement et pour le triomphe de la « liberté sexuelle » et de la « libération de la femme » !
Pour elles, les « élèves » en pantalon taille basse avec la culotte qui dépasse ou en mini-jupe sont « libérées » !
[46] Avec hache majuscule.
[47] Ce n’est pas des inventions.
Tout cela, et pire encore, a été largement diffusé par de multiples moyens.
Lorsqu’il s’agit d’agressions contre l’Islaam, les agresseurs recourent à tous les mensonges et à tout ce qui est faux pour habiller leurs manipulations.
Le cynisme et le mépris auxquels ils recourent les dope.
Pour détruire l’Iraq par exemple, l’impérialo-sionisme et consorts ont soutenu que ce pays présentait une menace « nucléaire » pour la « paix mondiale », qu’il cachait des armes de « destruction massive » et qu’il avait la quatrième armée du monde capable de « battre les pays les plus puissants ».
L’impérialo-sionisme et consorts n’arrêtent pas d’agir de la sorte et de répandre leurs méfaits partout, comme il le font depuis longtemps en Palestine occupée, en Afghanistan, en Tchétchénie et ailleurs. Les massacres des populations à travers toute la planète sous les prétextes les plus fallacieux se poursuivent.
[48] Adhérer à l’Islaam selon ses ennemis, c’est choisir la « mauvaise foi ».
[49] Étoile à six branches.
[50] Le socialiste Michel Rocard.
[51] Le socialiste François Mitterrand.
[52] Une loi est intervenue par la suite pour l’interdire.
[53] Le socialiste Harlem Désir.
[54] Hier, les parfums et les couleurs des foulards de l’Islaam ont embaumé un temps et un espace AUTRES.
Aujourd’hui également.
Il en sera de même demain ine cha Allaah (si Dieu veut).
Les foulards continuent de fleurir.
La Résistance est partout.
[55] L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[56] Se reporter à mon texte intitulé « Ainsi parle un Musulman de France né au Maroc », daté de 1992, p. 130 à 132.
[57] Les battements du cœur de l’enfant sont ceux du cœur de la mère qu’il garde en lui par la Grâce d’Allaah.
[58] Elle est une parure pour son époux, il est une parure pour son épouse et Allaah les protège par Son Amour.
[59] Mon texte intitulé « Cheminement ».
[60] Paroles attribuées au Messager et Prophète Mohammad, bénédiction et paix sur lui, rapportées par son épouse ‘Aicha (Aïcha) qu’Allah l’agrée, et citées par :
E. Dinet et Slimane Ben Ibrahim, la vie de Mohammed, Alger, La Maison des Livres, 1989, p.200.
Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
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