FAITS D’HIVER

Par moments, mon regard passe à travers la vitre.
La beauté du pigeon au bord de la fenêtre m’émeut.
Sur le mur, un chat fait sa ronde. Paisiblement. Sereinement.
De l’eau descend du ciel.
L’offrande.
Averses d’images.
Afflux de sensations
Flots de pensées.
Mes pensées qui parcourent le temps et l’espace.
Des pensées Autres.
Un temps et un espace Autres.
Dans le reste de la maison, mon épouse s’affaire.
Nos enfants, aujourd’hui adultes et habitant ailleurs, la surnomment la « fourmi ».
Je ramène mon regard sur l’écran de l’ordinateur et relis des mots alignés qui préparent un texte pour le « blog ».
Un « mail » m’annonce la naissance d’une fille.
Sa mère, de la génération de nos fils, est une conteuse qu’il m’est arrivé de faire intervenir en prison, auprès de mineurs délinquants incarcérés.[1] Elle a une formation universitaire en droit et s’est essayée au barreau. Un peu comme moi.
J’envoie un mot pour la fille en lui souhaitant la bienvenue dans ce monde où sa place est prévue avant même que ce monde ne soit.
Son histoire en effet,[2] a commencé avant son apparition ici-bas. Elle est née croyante.[3] Cette nature[4] conformément à laquelle Allah nous crée avec la Foi est inséparable de l’engagement pris, avant que ce monde ne soit, à reconnaître que Le Créateur est Allah et qu’Il n’a pas d’associé.
Des changements interviennent avant notre passage à l’au-delà. Les uns gardent la croyance, les autres la perdent et certains la retrouvent. [5]



BOUAZZA


[1] Se reporter à mes écrits intitulés « Quand on aime, on conte » et « Il était une fois. »
[2] Comme la nôtre.
[3] Comme tous les humains.
[4] Alfitra (le « r » roulé).
[5] Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/

SONS

Il est des moments où allongé, je souhaite entendre une voix qui ne me demande rien et qui raconte jusqu’à ce que je m’endorme.
Une forte envie de sons.
Ceux de la télévision répondent souvent à cette demande.
J’apprécie aussi d’être allongé non loin de deux personnes ou plus qui ne se soucient pas de ma présence et m’endorment en parlant.[1]

BOUAZZA

[1] Voir :
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PARTIR

Je suivais un traitement qui provoque beaucoup d’effets secondaires : Une lourde fatigue, un écoulement nasal, de la toux, des étourdissements…
Une nuit, je me suis levé et j’ai oublié qu’il fallait prendre du temps avant de me mettre debout. Je me suis alors évanoui et fait une chute sur le dos qui me pose des problèmes depuis un certain temps déjà.
J’ai arrêté le traitement mais j’ai eu un autre évanouissement peu après.
C’est quelque chose qui vient subitement.
Je perds connaissance puis je reviens très vite à moi.
Il ne m’est pas facile de trouver des mots pour décrire ce phénomène.
Je crois avoir rappelé à mon épouse inquiète, que c’est qu’Allah[1] qui guérit.[2]
Je l’invoque pour qu’Il me facilite le passage à l’au-delà et me couvre de Sa Miséricorde.[3]



BOUAZZA

[1] Allaah, Dieu.
[2] Les médecins soignent, Allaah guérit.
[3] Voir :
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MYSTÈRE

Est-ce une météorite qui s’est écrasée sur un village de pêcheurs ?
Pour certains, c’est pire.
Le vendredi 22 janvier 2010 en Corse, la gendarmerie a découvert cent vingt quatre "clandéstins", hommes, femmes et enfants sur une plage.
La France[1] avec sa puissance nucléaire, son aviation, sa marine et une multitude d’autres moyens de « grande puissance », n’a rien vu arriver.
Ces individus non identifiés disent venir de Syrie.[2]
Des « musulmans » !
Comment cette tentative de « séjour irrégulier en bande organisée » a-t-elle pu avoir lieu en dépit du plan « vigipirate » et autres mesures « anti-terroristes » ?
Les délinquants[3] ont été transportés manu militari[4] sur le continent et placés en détention dans l’attente de leur expulsion vers l’espace qui est le leur, dans le "respect des procédures".[5]

BOUAZZA

[1] À laquelle la Corse est rattachée.
[2] État dit « musulman ».
[3] Ils ont commis le délit d’être dans un espace en violation de la loi.
[4] Ipso facto si vous préférez.
[5] Voir :
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LES IGNORANTS TOUJOURS

Ils s’alarment, choisissent un sujet, toujours à partir d’un thème sur les musulmans, exhibent leurs moyens au niveau de toute la planète, s’invitent entre eux pour bavarder, étaler leurs verbiages, dialectiser et affiner les justifications des crimes, animer des émissions sur les radios, les télévisions et autres, organiser des débats, des conférences, des colloques, des congrès, constituer des commissions de toute sorte et à tous les niveaux, procéder à mille et une publications, mobiliser tout ce qui dépend d’eux, conduire des manifestations dans tous les domaines, mettre en place d’autres textes, offrir des beuveries et des sauteries, soutenir qu’ils sont pour la lumière contre les ténèbres puis conclure que c’est en effet très alarmant et qu’il ne faut jamais cesser de combattre les musulmans partout et de constituer un rempart contre la barbarie.
Les croyants et les croyantes savent d’où ils viennent et où ils vont.
Nous sommes à Allah[1] et à Lui nous retournons.[2]



BOUAZZA

[1] Allaah, Dieu.
[2] Voir :
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CONFUSIONS

Dans un texte intitulé « le retour »,[1] j’avais écrit entres autres :
« Du vacarme devant une mairie...
Un mariage.
Un couple originaire du Maroc de « l’indépendance dans l’interdépendance ».
Le pays froid où le soleil est chaud, comme disait l’autre[2].
Attroupement.
Des tambourins[3].
Des types en tuniques de là-bas et babouches, alimentent un tapage exotique[4].
Des artistes indigènes[5].
Des femmes répandent des « you-you »[6] stridents en se trémoussant et en se tortillant.
Toute la smala[7], une foule bigarrée, utilise des téléphones portables afin de prendre des photos et filmer des scènes à montrer aux habitants du douar[8].
Sur le trottoir, une limousine de location pour attester que les familles des mariés, ont « réussi ». »
Ces lignes restent d’actualité.
Le tintamarre de ce genre est de règle dans des pays dits « arabo-musulmans ».
Traditions que certains s’empressent d’attribuer à l’« islam », alimentant ainsi le combat mené dans tous les domaines contre les croyants et les croyantes dont beaucoup ici recourent à des pratiques de ce genre et à d’autres pires encore.
Qu’Allah nous éclaire et nous guide.[9]


BOUAZZA

[1] Mis sur « blog » le 20 octobre 2007.
[2] Lyautey, représentant de l’État colonialiste français au Maroc.
[3] Bnadr, singulier, bendir (« r » roulé). Instrument de musique fait d’une roue de bois (ou de plastique) et de peau d’animal (ou artificielle) tendue.
[4] Mot qui a eu ses moments de gloire au bon vieux temps de l’empire colonialiste français.
[5] Vocable désignant les populations colonisées. Appelées aussi autochtones.
[6] Zgharites. Cris manifestant une participation bruyante à un événement considéré comme important.
[7] Terme intégré au français pour désigner, avec le mépris colonialiste, une famille arabe, forcément nombreuse et donc lourde et envahissante.
[8] Avec le « r » roulé. Population d’un village au Maroc.
[9] Voir :
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LES IGNORANTS ENCORE

Les ignorants[1] continuent de répéter depuis Adam[2] et Hawwa-e-[3] : islam danger, islam danger, islam danger.
Ils ont usé, usent et useront de tous les moyens et de tous les crimes pour combattre l’Islam.[4]
Ils ne savent pas et ne veulent pas savoir ce dont il s’agit.
Ils rendront des comptes le moment venu.
En attendant et n’en déplaise à ces ignorants, la Marche des croyants et des croyantes avec l’aide d’Allah ne s’est pas arrêtée, ne s’arrête pas et ne s’arrêtera pas.[5]



BOUAZZA

[1] Aljaahiloune.
[2] Aadame (Adam) bénédiction et paix sur lui.
[3] Ève qu’Allaah l’agrée.
[4] L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[5] Voir :
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FINANCE « ISLAMIQUE »

Des types dits « musulmans », ignorant jusqu’au montant en milliards de dollars de ce qu’ils ont amassé par le biais de leurs employeurs,[1] ennemis acharnés de l’Islam, participent à l’armada dite médiatique pour promouvoir la « finance islamique ».
Ils investissent sans compter dans les lieux dits luxueux de la débauche et leurs porte-parole blablatent sur la « finance islamique ».
Ils se font livrer par avions entiers des culs cosmopolites dits stars, artistes, écrivains, et autres, des alcools et drogues à profusion, des mets pour « civilisés » c'est-à-dire que ne connaissent pas les Indigènes mais tiennent à acheter des intervenants pour des conférences, des congrès, des cours et bavardages stériles sur la « finance islamique ».
Ils placent leur argent sale dans ce qu’il y a de sale pour que les apports sales soient encore plus sales et insistent pour épicer [2]de « finance islamique ».
Ils raffolent de putes sans frontières, de partouzes mondialistes et s’offrent des scribouillards, des journaleux et autres « curiosités » pour disserter sur la « finance islamique ».
Ils collaborent aux pillages, aux destructions, aux crimes et autres horreurs en s’entourant de « spécialistes en dialectique » pour ne pas perdre de vue la « finance islamique ».[3]

BOUAZZA

[1] Qui vont jusqu’à les metttre à la « tête » d’« États » puits de pétrole, réserves de matières premières, bordels pour touristes, bases militaires, dépotoirs multiples et variés.
[2] Ils aiment baiser et pisser (bouffer épicé)…
[3] Voir :
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LA MARQUE DE L’HYPOCRITE

‘Abd Allah[1] Ibn ‘Amr[2] rapporte que le Prophète,[3] bénédiction et paix sur lui, a dit :
« Quatre choses, lorsqu’elles se trouvent chez quelqu’un, en font un parfait hypocrite.
Celui chez qui se trouve l’une d’elles sera atteint d’hypocrisie jusqu’à ce qu’il la délaisse.
Lorsqu’on lui fait confiance, il trahit ; lorsqu’il raconte, il ment ; lorsqu’il promet, il ne tient pas la promesse et lorsqu’il discute, il est de mauvaise foi. »[4]

[1] Allaah.
[2] Qu’Allaah l’agrée.
[3] Voir :
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[4] Sahih Alboukhaari (l’authentique de Boukhari), Bayroute (Beyrouth), Loubnaane (Liban), Éditions Daar Alqalame, 1407 (1987), tome 3, baab (chapitre) 25, p.81.

LES IGNORANTS (SUITE)

Les ennemis d’Allah[1] combattent l’Islam[2] sur tous les fronts, par tous les moyens, depuis toujours.
Certains, à travers le temps et l’espace et afin de « mieux » combattre l’Islam, font semblant d’« aider » les musulmans.[3]
Ces ennemis s’offrent des « musulmans de service » auxquels ils trouvent, d’une manière ou d’une autre, une attache avec « l’islam ».[4]
Partout, ces « musulmans de service » se soumettent à ces employeurs qui veulent dicter leur loi même à Allah ![5]


BOUAZZA

[1] Allaah, Dieu.
[2] Islaam.
[3] Voir :
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[4] Nourriture épicée, gâteaux au miel, hashish, harem et autres…
[5] Les ennemis d’Allaah ne reculent devant rien.

LES IGNORANTS

Ils continuent de répandre les crimes, d’user de faux et de recourir à toutes les tromperies.
Pour eux, il ne faut jamais cesser de combattre les musulmans.[1]
Ils répètent inlassablement que les musulmans ne peuvent pas assimiler les « enseignements universels » et capter la « lumière » pour sortir du « fanatisme », du « sectarisme », de la « violence », des conceptions « arriérées », des idées « décadentes », de l’espace des « ténèbres ».
Ils continuent de prétendre que les musulmans sont incapables de comprendre les « droits de la femme », la « mixité », l’esprit « scientifique ».
Ils soutiennent que les musulmans n’arrivent pas à s’intégrer à la « raison » pour « évoluer », être « modernes », « émancipés », « libres », « civilisés »[2]
Ils exposent que les musulmans sont en dehors de la « marche du temps », du « développement de l’humanité », du processus « Historique ».[3]
Les croyants et les croyantes savent ce dont il s’agit et Résistent.
Serviteurs du Clément,[4] ils marchent avec humilité et disent Paix[5] lorsque les ignorants s’adressent à eux. [6]



BOUAZZA

[1] Voir :
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[2] Les ennemis d’Allaah (de Dieu) ne reculent devant rien.
[3] Avec hache majuscule.
[4] Arrahmaane (le « r » roulé), Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux.
[5] Salaame.
[6] Alqoraane, Le Coran, sourate 25 (chapitre 25), Alfourqaane, Le Discernement, aayate 63 (verset 63).

CLAIR, NET ET PRÉCIS

Qui n’a pas jugé[1] d’après ce que Allah a fait descendre, ceux-là sont les mécréants.[2]
Qui n’a pas jugé d’après ce que Allah a fait descendre, ceux-là sont les injustes.[3]
Qui n’a pas jugé d’après ce que Allah a fait descendre, ceux-là sont les pervers.[4], [5]

Kachrid souligne que ces précisions du Qoraane[6] « viennent affirmer clairement que ceux qui ne jugent pas d’après la loi mentionnée dans les Livres sacrés sont loin d’être des Croyants car la législation divine[7] est partie intégrante de la foi et n’est Croyant que celui qui accepte la foi entière et indivise.[8]
Il n’est pas difficile de constater avec amertume que dans notre monde actuel on a beau chercher un peuple croyant, on ne trouve que des ignorants ou des hypocrites. Les fruits évidents de cette sombre errance se traduisent d’ailleurs nettement par le chaos qui menace de plus en plus de couvrir toute notre planète et par le manque total de respect qu’on a désormais pour la vie humaine et pour tout ce qui est sacré. »[9]



[1] Wa mane lame yahkoume.
[2] Alkaafiroune (le « r » roulé).
[3] Addaalimoune.
[4] Alfaaçiqoune.
[5] Alqoraane, Le Coran, sourate 5 (chapitre 5), Almaa-i-da, La Table Servie, Le Festin, aayaate 44, 45 et 47 (versets 44, 45 et 47).
[6] Coran.
[7] D’Allaah.
[8] Voir :
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[9] Kachrid, traduction du Coran, p.145 (note de bas de page, sourate 5, Almaa-i-da).

CONTINUELLE ÉVOLUTION

L’autorité est une thématique complexe. Elle est au carrefour de plusieurs disciplines et met en mouvement différentes interprétations. Elle donne lieu à d’innombrables analyses et pratiques et il n’est pas simple de la saisir dans ses multiples ramifications. Elle est une constante observable partout et se rapporte aux processus de commandement et d’obéissance.
Dans le domaine de l’éducation, les approches sont également nombreuses et les démarches pas faciles.
Il y a lieu toutefois de souligner que l’éducation est liée à l’apprentissage et que l’apprentissage est une contrainte.
Pour les croyants et les croyantes, l’autorité dans l’éducation se rapporte à ce qui est mis en œuvre pour saisir le Sens et renforcer le Lien.
La vie ici-bas est en continuelle évolution. Allah,[1] Seigneur des Univers l’a voulu ainsi et c’est à la Lumière de Son Message[2] que les croyants et les croyantes s’éclairent pour continuer la Marche dans Sa Voie, jusqu’à l’au-delà.
Qu’avons-nous fait du Message dans l’éducation par exemple ?
Qu’ai-je fait dans le cadre de ce qui est référé au système de valeurs de l’Islam ?[3] Au développement des échanges ? À la transmission ? Au respect ? À l’ascendant ?
Qu’ai-je fait dans le cadre de ce qui est référé à la contrainte ? À la possibilité de sanctionner ? À celle d’exclure ?
Qu’ai-je fait pour mon apprentissage et celui des autres ?
Terribles questions qui font couler mes larmes tellement les réponses traduisent l’insignifiance de mes efforts.
Certes les épreuves n’ont pas manqué, ne manquent pas et ne manqueront pas.
Qu’Allah[4] nous aide à nous améliorer et nous guide.[5]

BOUAZZA

[1] Allaah, Dieu.
[2] Alqoraane (Le Coran) est la synthèse, la continuation et le parachèvement du Message.
Mohammad est le dernier Messager et Prophète, bénédiction et pais sur lui.
Il a été chargé par Allaah de nous transmettre le Message.
[3] L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[4] Allaah, Dieu.
[5] Voir :
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POINT DE VUE AUTRE

Le tremblement de terre du mardi 12 janvier 2010 a déclenché, « comme il se doit », une tornade « médiatique »[1] alimentée principalement pour le compte de ceux qui peuvent couvrir largement Haïti de billets de banques amassés en répondant partout les humiliations, les famines, les maladies, les crimes et autres.
Cette tornade a recours, « comme il se doit », au baratin « larmoyant » pour amasser du pognon, rien que du pognon, encore du pognon, toujours du pognon.
Et les « dons »,[2] « comme il se doit », sont à récupérer sans retard.
Haïti, « comme il se doit », est un dépotoir digne des meilleures poubelles de l’impérialisme que sont les pays dits du « tiers-monde », les « Étas chabacouni ».[3]
Une décharge où la merde gicle et dégouline de partout.
Les systèmes mis en place par les employeurs des pays dominants,[4] sont chargés, « comme il se doit », de répondre aux désirs des employeurs.
Dans des pays dits « arabo-musulmans », ces systèmes s’acquittent de leurs tâches au-delà de ce qu’exigent ces employeurs.
Le vacarme entretenu autour du tremblement de terre ne peut en rien cacher que les Indigènes connaissent les destructions, les carnages, les misères, les pillages, les génocides, les déportations, les transplantations, les vols d’enfants, les trafics d’organes, les enfermements, les viols, les tortures et pire encore.
Toutefois, ces épreuves n’ont pas fait, ne font pas et ne feront pas disparaître la Résistance.[5]
La Résistance a continué, continue et continuera, ine cha Allah,[6] au-delà du temps et de l’espace.
C’est la Voie des croyants et des croyantes.


BOUAZZA

[1] Qui contribue à augmenter la publicité, à répandre la propagande et à entretenir les mensonges.
[2] En priorité les « dents » en or…
[3] Au Mghrib (Maroc) par exemple, face à des manifestants et avant de donner l’assaut avec les moyens les plus meurtriers, il arrivait aux forces répressives du colonialisme de demander aux Indigènes de dégager parce que « ça va cogner ».
Les Résistants qui ne connaissaient pas la langue de l’envahisseur entendaient « chabacouni ».
C’est ainsi que Les Indigènes ont tout naturellement gardé le terme « chabacouni » pour désigner les forces répressives mises en place avec l’octroi de « l’indépendance dans l’interdépendance ».
Par extension concernant ce qui est appelé « tiers-monde », je parle des « États chabacouni ».
[4] Voir mon texte intitulé « Caca Africa ».
[5] Voir :
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[6] Si Allaah (Dieu) veut.

MOMENT ET LIEU

En France, des institutions commencent à se préoccuper de ce qu’elles appellent les « carrés musulmans » dans les cimetières.
L’octroi de permis pour l’enterrement de musulmans et de musulmanes dans des espaces reconnus reste limité et se traduit par des oppositions utilisées dans l’hystérie contre l’Islam.[1]
Depuis peu, le cimetière de la ville où je réside dispose d’un terrain de cette nature.
Mon enterrement se fera dans cet espace si Allah[2] le permet.


BOUAZZA


[1] L’Islaam.
[2] Allaah, Dieu.
Voir :
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ALTERNANCE

Je regarde le jour qui s’en va.
Je sens la nuit qui arrive.
Louange à Allah,[1] Seigneur des Univers.[2]


BOUAZZA

[1] Allaah, Dieu.
[2] Voir :
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L’ENFANT ET LA MÈRE

Ils ne comptent pas le temps et ne mesurent pas l’espace.
Les battements du cœur de l’enfant sont ceux du cœur de la mère qu’il garde en lui par la Grâce d’Allah.[1]



BOUAZZA


[1] Voir :
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LE MOMENT VENU

Jarir[1]Ibn ‘Abd Allah,[2] qu’Allah[3] l’agrée, a dit : Nous étions auprès du Messager d’Allah,[4] bénédiction et paix sur lui. Il a regardé la pleine lune[5] et a dit :
« Vous verrez votre Seigneur de vos yeux[6] comme vous voyez cette lune. Vous ne serez pas privés[7] de Sa vue. »[8]

[1] Les « r » roulés.
[2] Allaah.
[3] Allaah.
[4] Allaah.
[5] Alqamar laylata albadr (les « r » roulés).
[6] ‘Iyaanane.
[7] Laa toudaamoune.
[8] Annwawi, Riyaad Assaalihine (Le Jardin des Vertueux), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Al-i-slaami, 1415 (1994), hadite (hadith) 1895, p. 454.
Voir :
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AVEUGLEMENT

« Ce ne sont pas les yeux qui sont atteints de cécité, mais les cœurs… »[1]
Qu’Allah[2] nous aide à l’Adorer comme Il le demande, pour que notre cœur ne soit pas privé de Lumière.
« La vérité transcendante ne peut être perçue par les yeux ou par le toucher car elle n’a rien de matériel et ne tombe pas sous nos sens très limités. Il y a donc un autre organe percepteur qui est le cœur. Quand le cœur est vraiment sain et qu’il n’est pas aveuglé par l’orgueil[3] et l’ingratitude, il décèle instinctivement la présence d’un pouvoir suprême qui préside à la marche de toute chose.
L’homme est un être religieux par nature et par besoin mais c’est à la suite de l’emprise totale de ses désirs charnels et de ses passions terrestres sur tout son être qu’il dévie du droit chemin de la nature et se précipite de lui-même dans le néant de la mécréance[4] et de l’associationnisme. »[5]

[1] Alqoraane (Le Coran), sourate 22 (chapitre 22), Alhajj, Le Pèlerinage, aayate 46 (verset 46).
[2] Allaah, Dieu.
[3] « Celui qui ne fait pas abstraction totale de son ego devant Allaah ne pourra jamais connaître Allaah ni le voir et son moi sera toujours un écran entre eux deux.
Ceux que leur fierté empêche de se prosterner devant Allaah se plient en fait à la volonté des plus viles de Ses créatures. »
Kachrid, traduction du Coran, p.133 (note de bas de page, sourate 4, Anniçaa-e-, Les Femmes).
[4] Alkoufr (le « r » roulé).
[5] Achchirk (Allaah ne pardonne pas l’associationnisme et pardonne le reste à qui Il veut).
Salaah Addine Kachrid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Coran, Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 440 (note de bas de page, sourate 22, Alhajj, Le Pèlerinage).
Voir :
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LE CHANT

Le guépard semble me fixer.
Deux sillons noirs descendent de ses yeux et suivent un cours qui fait penser à celui que peuvent suivre des larmes.
Je le regarde et j’ai la sensation que quelque chose d’humide coule sur mes joues et effleure mes lèvres.
Des images défilent.[1]
Des os fléchissent en moi et ma tête est allumée de blancheur.
Les battements de mon cœur, au rythme de ceux des cœurs d’enfants à naître et de ceux du cœur de la mère chantent : « La pleine lune s’est levée au dessus de nous. »[2]

BOUAZZA


[1] Voir :
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[2] Tala’a albadrou ‘alaynaa.

ATTAKAATOUR

Au nom d’Allah,[1] Le Clément, Le Miséricordieux.
Le fait d’amasser[2] vous a distraits.
Jusqu’à ce que vous ayez visité les tombes.[3]
Sûrement vous saurez.[4]
Et puis sûrement vous saurez.[5]
Sûrement si vous saviez de science certaine.[6]
Vous verriez la Fournaise.[7]
Puis vous la verriez avec l’œil de la certitude.[8]
Puis vous serez interrogés, ce jour-là sur les biens.[9]


Traduction de Mohammad Asad :

Vous êtes obsédés par le désir de plus en plus, jusqu’à ce que vous
Descendiez dans vos tombes.
Non, mais vous en viendrez à savoir !
Non, si seulement vous saviez avec la connaissance certaines, vous verriez
Assurément dans quel enfer vous êtes.
Au temps venu, certes, vous le verrez avec l’oeil de la certitude.
Et ce jour-là on vous demandera ce que vous avez fait du bienfait de la vie.[10]

[1] Allaah, Dieu.
[2] Attakaatour, Attakaathour (le « r » roulé).
[3] Jusqu’à la mort.
[4] Kallaa sawfa ta’lamoune.
[5] Toumma (thoumma) kallaa sawfa ta’lamoune.
[6] Kachrid (Kechrid) précise que le mot « alyaqine » (la certitude) veut dire « la conviction absolue ». Il ajoute que « ‘ilm alyaqine » est la science qui procure cette conviction absolue.Le mot « alyaqine » indique souvent la mort car le mourant se voit dévoiler les mondes invisibles. Il peut ainsi voir sa place en Enfer ou au Paradis et il voit ainsi de ses propres yeux les choses qu’il qualifiait de mensonges.
[7] Aljahim (l’Enfer).
[8] ‘Aïne alyaqine.
[9] Anna’ime.
Hamid Allaah (Hamidullah) traduit par « délices ».
Kachrid (Kechrid) traduit par « biens dont vous aurez joui » et précise que les riches devront rendre compte de leurs richesses et dire la façon dont ils les ont acquises et à quoi ils les ont dépensées.
Alqoraane (Le Coran), sourate 102 (chapitre 102), Attakaatour, Le Fait d’Amasser, La Course aux Richesses, 8 aayaate (8 versets).
[10] Muhammad Asad, Le Chemin de la Mecque, Paris, éditions Fayard, 1976, p.283.
Voir :
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AAYATE ALKOURÇIYY

Allah[1]point de Ilah[2] que Lui, Le Vivant,[3] Alqayyoum.[4] Il n’est saisi ni par la somnolence ni par le sommeil. À Lui appartient ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre. Qui intercède auprès de Lui si ce n’est avec Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur[5] et ils n’embrassent de Sa Science que ce qu’Il veut. Son Trône[6] a la contenance des cieux et de la terre et leur sauvegarde ne lui pèse en rien. Il est Le Très Haut, Le Très Grand.[7] »[8]

[1] Allaah, Dieu.
[2] Ilaah, Divinité.
[3] Alhayy.
[4] Qui veille éternellement à la bonne marche de toute chose (Salaah Addine Kachrid, (Salah Eddine Kechrid).
Celui qui subsiste par Lui-même, qui n’a besoin de rien alors que tout a besoin de Lui, qui ne dépend de rien alors que tout dépend de Lui (Mohammad Hamid Allaah, Muhammad Hamidullah).
[5] Maa bayna aydihim wa maa khalfahoum.
[6] Kourçiyy, Trône, (selon Hamid Allaah, certains commentateurs l’interprètent comme étant la Science d’Allaah).
[7] Al’aliyy, Al’adime.
[8] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate Alkourçiyy (255), verset du Trône (255).
Voir :
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QUI SE RAPPELLE ?

Les croyants et les croyantes s’éclairent du Qoraane.
Le Livre révélé par Allah[1] à Son Messager et Prophète Mohammad bénédiction et paix sur lui, afin qu’il nous soit transmis comme synthèse, continuation et parachèvement du Message.
« C’est le Livre au sujet duquel il n’y a aucun doute… »[2]
Ils s’éclairent de Assounna.
La conduite du Messager et Prophète Mohammad, bénédiction et paix sur lui.
Assounna procède du Qoraane.[3]
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assounna[4] et Assaouna ne peut exister sans Alqoraane.
« Vous avez dans le Messager d’Allah[5] un excellent modèle[6] pour quiconque espère en Allah… »[7]
Et s’éclairent de l’Ijtihaad.
L’effort pour approfondir la Connaissance en continuant la Marche, dans la Voie de l’Adoration[8] d’Allah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.[9]
« Seuls se rappellent les doués d’intelligence.[10] »[11]



BOUAZZA

[1] Allaah, Dieu.
[2] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 2 (verset 2).
[3] Coran.
[4] Lorsqu’on parle de hadite (hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite du Messager et Prophète Mohammad, bénédiction et paix sur lui.
[5] Allaah.
[6] Excellent modèle à suivre.
[7] Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 21 (verset 21).
[8] L’Islaam consiste, depuis Aadame (Adam) bénédiction et paix sur lui, à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[9] Voir :
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Le deuxième « blog » mis sur CD, contient un texte intitulé : « L’Islam depuis Adame bénédiction et paix sur lui. » La référence donnée en bas de page (numéro 32) est erronée. Il faut lire :
Alqoraane (Le Coran), sourate 14 (chapitre 14), Ibraahime, Abraham, aayate 52 (verset 52).
[10] C’est aussi traduit par « Seuls se souviennent les gens doués de cerveau » (Oulou alalbaab).
[11] Alqoraane (Le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘Imraane La Famille de ‘Imraane, aayate7 (verset 7).

TÂCHES MÉNAGÈRES

Alaswad[1] a demandé à ‘Aa-i-cha[2] comment agissait le Prophète, bénédiction et paix sur lui, avec les siens.[3]
Elle a dit qu’il était au service des siens[4] et quand l’heure de la Prière[5] arrivait, il se rendait[6] à la Prière.[7]

[1] Qu’Allaah l’agrée.
[2] Aïcha qu’Allaah l’agrée, épouse du Messager et Prophète Mohammad, bénédiction et paix sur lui.
[3] Comment il était au sein de son ménage (fi ahlih).
[4] Il accomplissait les tâches ménagères.
[5] Voir :
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[6] Qaama.
[7] « Sahih Alboukhaari » (l’authentique de Boukhari), Bayroute (Beyroute), Loubnaane (Liban), éditions Daar Alqalame, 1407(1987), tome 4, baab (chapitre) 562, hadite (hadith) 921, p. 334-335.

ALIKHLAAS

Au nom d’Allah,[1] Le Clément, Le Miséricordieux.[2]
Dis : « Il est Allah, Unique.[3]
Allah, Le Recours Suprême.[4]
Il n’a pas enfanté et n’a pas été enfanté.
Et nul n’est égal à Lui. »[5]

[1] Allaah, Dieu.
[2] Il n’y a que dans sourate Alfaatiha (L’Ouverture) que la formule « au nom d’Allah, Le Clément, Le Miséricordieux », constitue un verset.
Sourate Alikhlaas (Le Monothéisme Pur), compte donc quatre aayaate (quatre versets).
[3] Ahad.
[4] Assamad.
[5] Alqoraane, (Le Coran), sourate 112 (chapitre 112), Alikhlaas, Le Monothéisme Pur, La Foi Pure et Exclusive, quatre aayate (quatre versets).
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L’INTENTION

‘Omar Ibn Alkhattaab[1] a entendu le Messager[2] d’Allah,[3] bénédiction et paix sur lui, dire :
« Les actions ne valent que par l’intention[4] et à la personne selon son intention. Celui dont l’émigration a été pour Allah[5] et Son Messager, son émigration[6] est pour Allah[7] et Son Messager. Et celui dont l’émigration a été pour un bien d’ici-bas[8] ou une femme à épouser, son émigration est ce pour quoi il a émigré. »[9]

[1] Qu’Allaah l’agrée (radia Allaah ‘anh).
[2] Mohammad bénédiction et paix sur lui (sallaa Allaah ‘alayh wa sallam).
[3] Allaah.
[4] Anniyya.
[5] Allaah.
[6] Hijratouh (le « r » roulé comme dans « radia »).
[7] Allaah.
[8] Douniaa youçibouhaa.
[9] [9] « Sahih Alboukhaari » (l’authentique de Boukhari), Bayroute (Beyroute), Loubnaane (Liban), éditions Daar Alqalame, 1407(1987), tome 4, baab (chapitre) 862, hadite (hadith) 1538, p. 537-538.
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HARMONIE

« Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes,[1] les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales,[2] les endurants et les endurantes,[3] les craignants et les craignantes,[4] les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allah[5] et les invocatrices, Allah[6] leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allah[7] et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah[8] et à Son Messager, s’est égaré[9] d’un égarement évident. »[10]



[1] Almouminine wa almouminaate, en langue Arabe.
[2] Ceux et celles qui sont véridiques.
[3] Les patients et les patientes.
[4] Ceux et celles qui sont recueillis.
[5] Allaah.
[6] Allaah.
[7] Allaah.
[8] Allaah.
[9] Voir :
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[10] Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).

J’AVAIS SEIZE ANS

J’ai reçu, de l’autre côté de la mer blanche intermédiaire,[1] une lettre accompagnée d’une photo.
Une de mes sœurs, de deux ans mon aînée, m’écrit entres autres :
« J’avais cette photo de mon frère aimé dans mon album.
J’ai fait un agrandissement.
Nous ne reviendrons jamais à cet âge.
Nous voilà au troisième âge et nous vivons encore.
Qu’Allah nous protège. »
J’ai pleuré en lui répondant et j’ai encore les larmes aux yeux en écrivant ces mots.
Qu’Allah fasse qu’elles soient des larmes de Miséricorde.[2]

BOUAZZA

[1] Albahr alabyad almoutawassite, la mer méditerranée.
[2] Voir :
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CHOISIR SON CON

Le mythe s’effondre mais ses partisans, « spécialistes en vagins » tiennent le coup.
Ils rejettent l’étude du « King’s College » de Londres, selon laquelle le « point G » n’existe pas.
Les ébats[1] sont intenses.
Les femmes « libérées » se prêtent à tout pour con-vaincre[2] que leur vagin dispose de ce point.
Les femmes « soumises » ─ et tout le monde sait où elles se trouvent ─ n’en parlent pas car leur vagin n’a pas le droit de s’exprimer.
Le point en question se rapporte à la zone érogène, soulignent ceux qui ont choisi le con[3] des femmes « libérées ». Une zone sur la paroi antérieure du vagin, une structure interne du clitoris qui, lorsqu’elle est activée, permet de déclencher un orgasme vaginal d’une fabuleuse intensité.
C’est le sexologue allemand Ernst Gräfenberg qui s’est penché sur la question en 1950 et a lié le plaisir féminin à ce point.
Et voilà que maintenant, une institution « libérée » se permet de dire, avec ceux qui ont choisi l’autre con,[4] que le plaisir n’est pas dans le point.
Les « spécialistes en vagins » qui tiennent à leur beurre montent à la charge pour baver sur les hommes qui ne connaissent rien au clitoris et à la révolution sexuelle ─ et tout le monde sait où ils se trouvent ─ et qui sont une menace pour le plaisir féminin.
Et savez-vous où se trouve le Yémen[5] qui menace les États-Unis d’Amérique ?[6]

BOUAZZA

[1] Les débats.
[2] Convaincre.
[3] Le « con » en parlé dit « populaire », désigne le vagin, le sexe de la femme.
[4] Le camp.
[5] Yamane.
[6] United States of America (USA).
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ALFAATIHA

« Au nom d’Allah,[1] Le Clément, [2] Le Miséricordieux.[3].
Louange à Allah,[4] Seigneur[5] des Univers.
Le Clément, Le Miséricordieux.
Maître du Jour de la Rétribution.
C’est Toi que nous Adorons[6] et c’est Toi dont nous implorons l’aide.
Guide-nous sur le Droit Chemin.
Le Chemin de ceux que Tu as comblés de Faveurs, non de ceux qui ont encouru Ta Colère, ni des égarés. »[7]

[1] Peut s’écrire ainsi : Allaah (deux « a » pour rendre le « a » long de la langue Arabe).
Le fait de ne pas utiliser la double lettre pour signifier une lettre « longue », ne change pas grand-chose quant au fond.
[2] Arrahmaane (le « r » roulé).
[3] Arrahime (le « r » roulé).
Arrahma : La Miséricorde.
Rahma : Miséricorde
Mohammad Hamid Allaah (Muhammad Hamidullah) précise que « les adjectifs Rahman et Rahim sont tous deux d’une même racine, signifiant Miséricordieux (le premier étant plus intense que l’autre). Il traduit alors par « Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux ».
Il rappelle que la formule « au nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux est la formule que prononce le Musulman au commencement de tout acte, se rappelant ainsi de son Créateur et de son Guide et Lui demandant Son aide pour bien l’accomplir ».

A cet effet, on prononce en général seulement "au nom d'Allaah".
Pour Salaah Addine Kachrid (Salah Eddine Kechrid), « les deux qualificatifs Rahman et Rahim sont des formes superlatives du même adjectif Raahim. L’un d’eux indique la spécificité et l’autre la perfection. Il traduit alors l’ensemble par « Le Miséricordieux par essence et par excellence ».
[4] Allaah.
[5] Kachrid traduit par « Seigneur-et-Maître » en précisant que « le mot « rabb » veut dire aussi bien celui qui possède (le seigneur) que celui qui élève au sens d’éduquer (le maître). Il associe ainsi le sens des deux mots latins « dominus » et « magister » (Seigneur-et-Maître). »
[6] L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[7] Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre 1), Alfaatiha, L’Ouverture, Le Prologue, 7 aayaate (7 versets).
Lorsque la lecture d’Alfaatiha est terminée, le lecteur ou la lectrice dit « Aamine » (Amine).
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