lundi 11 janvier 2010

LE CHANT



Le guépard semble me fixer.
Deux sillons noirs descendent de ses yeux et suivent un cours qui fait penser à celui que peuvent suivre des larmes.
Je le regarde et j’ai la sensation que quelque chose d’humide coule sur mes joues et effleure mes lèvres.
Des images défilent.[1]
Des os fléchissent en moi et ma tête est allumée de blancheur.
Les battements de mon cœur, au rythme de ceux des cœurs d’enfants à naître et de ceux du cœur de la mère chantent : « La pleine lune s’est levée au dessus de nous. »[2]


BOUAZZA


[1] Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
[2] Tala’a albadrou ‘alaynaa.

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