Par moments, mon regard passe à travers la vitre.
La beauté du pigeon au bord de la fenêtre m’émeut.
Sur le mur, un chat fait sa ronde. Paisiblement. Sereinement.
De l’eau descend du ciel.
L’offrande.
Averses d’images.
Afflux de sensations
Flots de pensées.
Mes pensées qui parcourent le temps et l’espace.
Des pensées Autres.
Un temps et un espace Autres.
Dans le reste de la maison, mon épouse s’affaire.
Nos enfants, aujourd’hui adultes et habitant ailleurs, la surnomment la « fourmi ».
Je ramène mon regard sur l’écran de l’ordinateur et relis des mots alignés qui préparent un texte pour le « blog ».
Un « mail » m’annonce la naissance d’une fille.
Sa mère, de la génération de nos fils, est une conteuse qu’il m’est arrivé de faire intervenir en prison, auprès de mineurs délinquants incarcérés.[1] Elle a une formation universitaire en droit et s’est essayée au barreau. Un peu comme moi.
J’envoie un mot pour la fille en lui souhaitant la bienvenue dans ce monde où sa place est prévue avant même que ce monde ne soit.
Son histoire en effet,[2] a commencé avant son apparition ici-bas. Elle est née croyante.[3] Cette nature[4] conformément à laquelle Allah nous crée avec la Foi est inséparable de l’engagement pris, avant que ce monde ne soit, à reconnaître que Le Créateur est Allah et qu’Il n’a pas d’associé.
Des changements interviennent avant notre passage à l’au-delà. Les uns gardent la croyance, les autres la perdent et certains la retrouvent. [5]
BOUAZZA
[1] Se reporter à mes écrits intitulés « Quand on aime, on conte » et « Il était une fois. »
[2] Comme la nôtre.
[3] Comme tous les humains.
[4] Alfitra (le « r » roulé).
[5] Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
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