vendredi 15 janvier 2010

POINT DE VUE AUTRE

Le tremblement de terre du mardi 12 janvier 2010 a déclenché, « comme il se doit », une tornade « médiatique »[1] alimentée principalement pour le compte de ceux qui peuvent couvrir largement Haïti de billets de banques amassés en répondant partout les humiliations, les famines, les maladies, les crimes et autres.
Cette tornade a recours, « comme il se doit », au baratin « larmoyant » pour amasser du pognon, rien que du pognon, encore du pognon, toujours du pognon.
Et les « dons »,[2] « comme il se doit », sont à récupérer sans retard.
Haïti, « comme il se doit », est un dépotoir digne des meilleures poubelles de l’impérialisme que sont les pays dits du « tiers-monde », les « Étas chabacouni ».[3]
Une décharge où la merde gicle et dégouline de partout.
Les systèmes mis en place par les employeurs des pays dominants,[4] sont chargés, « comme il se doit », de répondre aux désirs des employeurs.
Dans des pays dits « arabo-musulmans », ces systèmes s’acquittent de leurs tâches au-delà de ce qu’exigent ces employeurs.
Le vacarme entretenu autour du tremblement de terre ne peut en rien cacher que les Indigènes connaissent les destructions, les carnages, les misères, les pillages, les génocides, les déportations, les transplantations, les vols d’enfants, les trafics d’organes, les enfermements, les viols, les tortures et pire encore.
Toutefois, ces épreuves n’ont pas fait, ne font pas et ne feront pas disparaître la Résistance.[5]
La Résistance a continué, continue et continuera, ine cha Allah,[6] au-delà du temps et de l’espace.
C’est la Voie des croyants et des croyantes.


BOUAZZA

[1] Qui contribue à augmenter la publicité, à répandre la propagande et à entretenir les mensonges.
[2] En priorité les « dents » en or…
[3] Au Mghrib (Maroc) par exemple, face à des manifestants et avant de donner l’assaut avec les moyens les plus meurtriers, il arrivait aux forces répressives du colonialisme de demander aux Indigènes de dégager parce que « ça va cogner ».
Les Résistants qui ne connaissaient pas la langue de l’envahisseur entendaient « chabacouni ».
C’est ainsi que Les Indigènes ont tout naturellement gardé le terme « chabacouni » pour désigner les forces répressives mises en place avec l’octroi de « l’indépendance dans l’interdépendance ».
Par extension concernant ce qui est appelé « tiers-monde », je parle des « États chabacouni ».
[4] Voir mon texte intitulé « Caca Africa ».
[5] Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
[6] Si Allaah (Dieu) veut.

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